L’Art de construire sur le Mont Agu

Construire un Habitat sur les flancs et sur les versants du Mont Agu a toujours requis de bonnes Connaissances en Topologie, en Pluviométrie et en Gestion rationnelle des Ressources naturelles.
En effet, les versants et les vallées du Mont Agu constituent un Écosystème très riche et très varié, mais aussi très fragile sur le plan topographique, pluviométrique, démographique et économique.
Sur le plan topographique, ce Terroir est caractérisé par des Talus, des Falaises et des Pentes très abrupts, par des Gorges marquantes creusées au fil des siècles par les cours d’eau ayant parfois tari momentanément en surface pour réapparaître plus tard au même endroit ou pour changer plutôt de lit dans leur nouvel écoulement, et par des Roches volcaniques très imposantes difficiles à casser ou à dégager.  La présence de ces roches volcaniques n’est pas surprenante, puisque l’Inselberg que constitue le Mont Agu est la résultante de certains phénomènes volcaniques et tectoniques ayant eu lieu dans un passé lointain, comme de sérieux Travaux en Géologie l’avaient déjà mentionné (voir par exemple Koert 1905, 1906, 1910; von Ammon 1911; Baumann 1900, tous cités en Bibliographie).
Sur le plan pluviométrique, il faut souligner que les deux saisons de pluie qui arrosent l’ensemble du Sud-Togo donnent à toute la région allant du Mont Agu jusqu’au Plateau de Danyi d’importantes quantités de précipitations qui sont certes bénéfiques pour l’agriculture et pour la végétation, mais qui constituent de graves problèmes pour les Sols en Pente forte à cause des risques d’ Érosion, de dégragation de l’humus  sur les versants et à cause des risques évidents d’Éboulement et de Glissement hautement dangereux, avec des conséquences incalculables aussi bien pour les terres cultivables que pour les maisons d’habitation, comme on peut le voir sur les vidéos illustratives et sur les photos illustratives ci-après:

Éboulement hautement dangereux d’une Falaise à Saint-Jouin-Bruneval (France).

Éboulement suivi de Glissement de Terrain ayant dévasté des milliers d’Hectares de Plantations sur les Versants et dans les Vallées du Mont Agu près de la Localité d’Agu-Akplolo en Septembre 2023. (Crédit: CVD Agu Kebo Toé)

Sur le plan démographique, il est à noter que l’accroissement notable de la population dans ce Terroir rural depuis le début du XVIIe siècle de l’ère actuelle suite aux vagues successives de nouvelles immigrations a entraîné l’éclatement des micro-structures communautaires initiales pour déboucher sur la fondation de plusieurs villages plus larges disséminés en différents endroits sur les versants et dans les vallées environnantes. Avec une natalité croissante dans ces nouveaux villages, les Plans d’Occupation des Sols qui existaient de façon informelle (c’est-à-dire non écrite) et consensuelle entre les collectivités claniques pour la construction des maisons d’habitation, pour l’installation des cimetières et pour d’autres espaces d’utilité publique ou privée (lieux de culte, place de rassemblement communautaire, latrines, etc.) ont connu un bouleversement notable. Il fallait donc trouver non seulement des espaces appropriés pour l’aggrandissement sécurisé des villages (tout en tenant compte des difficultés topographiques), mais songer à préserver aussi la couverture végétale et forestière en certains endroits et avoir la facilité d’accès aux Sources d’Eau potable qu’il faut nécessairement protéger. Ces contraintes ont donc obligé les habitants à mieux peaufiner les techniques endogènes et séculaires d’exploitation et de protection des Sols sur les versants et sur les escarpements. Ces techniques endogènes qui sont devenues une Tradition architecturale dans ce Terroir depuis le 9e siècle environ ont été perpétuées grâce à la conservation et à la transmission générationnelle de la Mémoire collective des communautés sociales ayant constitué le Peuplement ancien  du Mont Agu et de ses vallées environnantes.

Étalage construit sur une Terrasse familiale pour le séchage des fèves de Cacao et de Café à domicile dans un Village en région montagneuse au Sud-Togo (Crédit: www.avsf.org)

L’aspect économique de l’utilisation des Sols sur les versants du Mont Agu pour la construction des habitations est essentiellement marqué dès le début du XIXe siècle de notre ère par l’introduction de la culture des produits de rente destinés à l’exportation tels que le Cacao et le Café venus des pays de l’Amérique du Sud à travers le Commerce Triangulaire.
Tandis que la construction des maisons était jadis couplée essentiellement avec l’aménagement d’un enclos pour l’élevage de petits ruminants (ovins et caprins) à proximité du site précis du bâtiment d’habitation construit sur une Terrasse de pierres brutes et taillées, l’avènement de la culture du Café et du Cacao a obligé les villageois à prévoir au sein ou à proximité de leur concession une autre Terrasse ayant la même robustesse de fondation que celle du bâtiment d’habitation afin qu’un étalage pour le séchage du Cacao et du Café y soit construit, en plus d’un enclos éventuel pour l’élevage.
Au vu de toutes les contraintes énumérées ci-dessus, les habitants de ce Terroir ont pris soin d’améliorer et de consolider les techniques architecturales de la construction de gabions-murailles en pierre taillée communément appelées « Kplá » et dont l’origine lointaine remonte au temps des grandes migrations sur l’axe Est-Ouest en provenance du Soudan entre le 8e et le 9e siècles de l’ère actuelle.

Aire de Dissémination de la construction des Gabions-Murailles en pierre brute et en pierre taillée au Sud-Togo (Crédit: K. Kofi FOLIKPO, sur la base d’une Cartographie officielle du Togo disponible dans le domaine public.)

En effet, les Gabions-Murailles en pierre brute et en pierre taillée (Kplá) telles qu’on les voit dans la région allant du Mont Agu aux Monts Akebu en passant par le Plateau de Danyi et les Montagnes d’Akposso (voir carte ci-contre) présentent les mêmes Techniques architecturales, les mêmes Beautés architecturales et les mêmes Fonctions polyvalentes que celles qu’on retrouve sur les sites archéologiques et historiques du Royaume antique du Matakam dans la région comprise entre l’actuel Nord du Cameroun et le Lac Tchad (se référer aux sérieux Travaux de Froehlich 1968 et Martin 1970 , tous cités en bibliographie).
En ce qui concerne les Techniques architecturales, elles portent sur les connaissances empiriques et pratiques liées aux différents types de Sol, sur les connaissances empiriques et pratiques liées aux propriétés des différents types de roche présents dans le Terroir et elles portent sur les moyens et procédés permettant de façonner ces roches, de les transporter et de les superposer les unes sur les autres ou les unes à côté des autres en respectant leur forme géométrique et leur volume.
Les principaux types de roche disponibles dans le Terroir du Mont Agu et entrant dans les constructions en pierre  sont brièvement présentés dans le tableau suivant (voir Folikpo 2012 cité en bibliographie pour plus de détails):

Type de Roche Appellation en Français  Appellation en Eʋegbe
Granite Adzáglí
Feldspath Èdè
Basalte Kutu
Mica Anyígbá ŋukú
Silex Sokpé
Schiste Dzòkpé
Quartz Dzèkpé
Micaschiste
Gneiss Nuɖákpé (Nunyrékpé)

En ce qui concerne leurs Beautés architecturales, la construction des Gabions-Murailles en pierre brute ou en pierre taillée vise à réaliser des habitats dans un Terroir sans trop dénaturer ou défigurer l’apparence géomorphologique de ce Terroir. La construction de Gabions-Murailles vise à s’adapter aux Talus et aux Pentes fortes du milieu, sans chercher à les faire disparaître de la vue d’ensemble du paysage. La construction doit pouvoir « s’inscrustrer » dans le panorama général du milieu tout en allégeant les conditions de vie des habitants, surtout dans leur mouvement quasi-quotidien et dans leurs activités menagères.

Maisons d’habitation en Terrasses construits sur plusieurs Paliers sur les flancs du Mont Agu
(Crédit: Togo-Tourisme )

Voilà pourquoi les Terrasses sont amenagées sous forme d’escalier ou sous forme de palier sur les flancs de la montagne, avec des sentiers qui serpentent ces flancs pour relier les habitations unes aux autres, comme on peut le voir sur l’image ci-dessus.
Outre l’aspect panoramique de ces constructions sur les flancs de la montagne, il faut souligner aussi l’aspect de la géométrie en façade qui caractérise la superposition symétrique des blocs de roche les uns sur les autres afin de donner de loin une façade unie. C’est également ce goût pour la géométrie en façade qui caractérise la formation exacte des angles et des courbes pour déboucher sur des modèles architecturaux.
Mais c’est surtout du point de vue des Fonctions polyvalentes assumées par les Gabions-Murailles en raison de leur Robustesse qu’elles méritent une attention particulière. En effet, la construction de ces Terrasses les unes au-dessus des autres a toujours reposé traditionnellement sur les Matériaux locaux de construction que sont principalement les Roches énumérées plus haut. Elle repose par ailleurs sur une bonne connaissance des Propriétés pédologiques des Sols sur les flancs de la montagne.
La première Fonction de ces Gabions-Murailles (Kplá), comme on peut le deviner, est de servir de Socle solide pour la construction des maisons d’habitation. Cette Solidité du Socle pour une maison d’habitation tient d’une part à la Stabilité du Sol en un endroit précis sur la pente montagneuse en fonction du Taux d’argile (« Tu » ou « Àdè » en Eʋegbe ) qui s’y trouve. Cette Solidité du Socle tient d’autre part à la Dureté des blocs de roche utilisés pour sa construction. Elle tient enfin au Matériau de construction spécifique utilisé comme Granulat pour permettre aux blocs de roche et au Sol de fusionner harmonieusement et durablement. La quantité significative d’Argile contenue dans le sol, la dureté de la roche utilisée comme bloc solide (tel que le GraniteÀdzáglí) et la propriété agglutinante du Granulat utilisé (tel que le BasalteKutu en Eʋegbe – ou le FeldspathÈdè  en Eʋegbe) pour assembler tout l’édifice constituent les conditions requises pour construire une Gabion-Muraille solide capable de résister au temps. Voilà pourquoi la plupart des Gabions-Murailles soutenant ces Terrasses depuis le XVIIIe siècle tiennent encore solidement jusqu’aujourd’hui sur les différents sites de construction sur le Mont Agu .
La deuxième Fonction de ces édifices est celle de protéger les versants contre les pluies torrentielles en milieu tropical, entraînant souvent les  Glissements dangereux de terrain et les graves Érosions des versants très exposés. En effet, les emplacements destinés à abriter les constructions d’habitation sur les versants montagneux sont totalement dégarnis de couverture végétale (contrairement aux zones de culture agricole ou aux espaces forestiers) et sont donc plus exposés aux pluies torrentielles susceptibles d’entraîner les dégâts mentionnés ci-dessus. Les eaux d’infiltration dans le sol et les eaux de ruissellement à la surface du sol combinées avec les changements brusques de température sous l’incandescence solaire sont autant de facteurs qui affectent les versants montagneux pour déboucher sur la formation de Boue, si ces versants ne sont pas renforcés et stabilisés.
La troisième Fonction assumée par la construction des Gabions-Murailles est celle de la Rationnalisation de l’Espace vital exigu dans un milieu montagneux. En effet, le milieu montagneux n’offre pas les mêmes facilités topographiques que les plaines et les vallées, lorsqu’il s’agit de construire des maisons d’habitation avec toutes les infrastructures dépendantes qui doivent les accompagner. Les travaux de terrassement des versants et leur stabilisation grâce aux Gabions-Murailles afin d’obtenir des sites de construction sont tellement fastidieux et pénibles pour qu’on se permette de les faire à grande échelle, dans l’espoir d’avoir assez de place large pour toutes les constructions et infrastructures. Le peu d’Espace obtenu à grands efforts doit donc être utilisé à bon escient!
Or, les groupes sociaux ayant peuplé depuis des siècles le Terroir du Mont Agu  ont toujours fonctionné dans des Structures claniques et ethniques qui privilégient le mode de vie communautaire assez regroupé et le partage prononcé des Espaces vitaux. Comme exemples d’Espaces vitaux on peut citer ici les Lieux des activités socio-économiques tels que la Forge (Yɔxɔ en Eʋegbe), les Étalages de séchage (Àgbà en Eʋegbe), les Lieux de regroupement communautaire (Ablɔme en Eʋegbe), les Lieux des Loisirs et même les Lieux de certaines Promiscuités telles que les Latrines communautaires (Àgbòtí en Eʋegbe).
Il va sans dire qu’une seule concession d’habitation composée de trois à quatre Terrasses construites sur des Gabions-Murailles contiguës peut regrouper de façon concentrée la vie quasi-quotidienne et les activités socio-économiques de tous les membres d’un Clan (Hlɔsa) sur plusieurs générations.

La quatrième et dernière Fonction attachée à la construction des gabions-murailles (Kplá) est celle de l’affirmation officielle d’un Droit de Propriété foncière ad vitam aeternam par un Clan (Hlɔsa) sur un site de construction et l’affirmation officielle d’un Droit et Devoir de succession par les Ayant-droits méritants de l’Ancêtre éponyme et fondateur de ce Clan (Hlɔsa) qui a initialement élu domicile sur ce site de construction.
En effet, il est bien connu  que les sociétés agraires dans un tel Terroir n’ont jamais disposé d’un Système de Cadastre écrit et archivé, puisqu’il s’agit de sociétés à forte Tradition orale au sein desquelles la Mémoire collective joue un rôle très important. La seule façon de matérialiser concrètement et défintiviment le Droit de Propriété foncière pour le site de construction d’une concession d’habitation est d’y ériger au vu et au su de toute la communauté un édifice solide comme les Gabions-Murailles (Kplá) capables de résister au temps.
Voilà pourquoi il est absolument inconcevable chez les Eʋe du Mont Agu qu’une personne n’appartenant pas à une Communauté de Base, en l’occurence à une Famille (Ƒome en Eʋegbe) ou à un Clan (Hlɔsa en Eʋegbe), puisse se permettre de construire une maison sur des Gabions-murailles en déshérence qui n’avaient pas été initialement construites par son Ancêtre éponyme!
Voilà ce qui explique d’une part le caractère quasi-sacré de la notion de « Tɔgbui xɔteʄe » (Site du Foyer ancestral) au sein de ces Communautés!

Voilà pourquoi il est considéré comme un grave Déshonneur chez les Eʋe du Mont Agu lorsque les Membres d’une Communauté de Base (Famille ou Clan) abandonnent définitivement sans raison valable les Gabions-Murailles (Kplá) jadis érigées par leur Ancêtre éponyme ayant fondé leur Foyer d’origine!
On comprend donc pourquoi il n’est pas rare de constater que les Descendants d’un Ancêtre (Tɔgbui en Eʋegbe) continuent parfois d’entretenir juste des Arbres fruitiers jadis plantés sur un tel site ancestral, même s’ils n’ont plus la possibilité (physique, matérielle ou financière) d’y construire une maison d’habitation ou s’ils n’habitent plus en permanence dans le Terroir!
On retrouve curieusement cette Tradition en Haïti jusqu’aujourd’hui au sein de la Population majoritaire Noire dont les Ancêtres avaient été violemment arrachés à leur Terre natale au Togo, au Danxomè (actuel Bénin) et en Guinée entre autres …
De tout ce qui précède, on peut retenir que la construction et l’entretien des Gabions-Murailles (Kplá) ne sont pas seulement l’affaire de la capacité de faire un Terrassement ou de la capacité d’exercer le noble Metier de Maçon (Xɔtula en Eʋegbe).
La construction et l’entrentien des Gabions-Murailles (Kplá) sont l’affaire d’un Corps de Metier très complexe composé de Casseurs (Kpégbalá), de Ciseleurs (Kpékpalá), de Porteurs (Kpédrolá) et de Bâtisseurs (Kpéɖólá) qui travaillent toujours ensemble avec les Maçons (Xɔtula en Eʋegbe).

Des Casseurs de Pierre de Construction à Agu-Nyɔgbo en 2013.
(Crédit: Solidarité Agou-Nyogbo)
Des Porteurs de Pierre de Construction à Agu-Nyɔgbo en 2013.
(Crédit: Solidarité Agou-Nyogbo)
Un Porteur de Pierre de Construction à Agu-Kebo-Agblɔdome en 2017
(Crédit: Komi WODI)

 

Ce noble Corps de Metier très complexe des Casseurs (Kpégbalá), des Ciseleurs (Kpékpalá), des Porteurs (Kpédrolá) et des Bâtisseurs (Kpéɖólá) est malheureusement méconnu jusqu’aujourd’hui et est menacé de disparition. Mais la disparition d’un tel Corps de Metier est une grave menace pour l’ensemble du Terroir montagneux au Togo et pour la Conservation du Patrimoine intellectuel et culturel Africain!

 

Une Équipe de Casseurs, de Ciseleurs et de Porteurs d’Agu-Kebo-Dzigbé et d’Agu-Kebo-Agblɔdome à l’oeuvre sur un Chantier à Agu-Kebo-Agblɔdome en 2015.
(Crédit Vidéo :
Page Facebook Agou Kebo Agblodome)

Voilà pourquoi il urge de rehabiliter ce Corps de Metier et de lui redonner sa noble Place, face à l’acharnement des groupes d’intérêts étrangers obscurs qui s’activent frénétiquement depuis des décennies à s’accaparer du Mont Agu afin de détruire en bons goujats ces Richesses naturelles avec la complicité naïve ou cynique de certains Natifs de ce beau Terroir regorgeant de très grandes Richesses naturelles qu’il faut savoir utiliser avec une très grande précaution.

 

© K. Kofi FOLIKPO , PYRAMID OF YEƲE. 2018 – 2023 Tous Droits réservés.

Références bibliographiques:

  • Ammon (von), Ludwig (1911): Zur Geologie von Togo und Nigerlande. Würzburg/München: Piloty Verlag.
  • Bassa, Kokou Obuibé (2004): Populations des montagnes atakoriennes (Ghana-Togo-Bénin). Discours de l’Autochtonie et Mise en place du Peuplement entre le XVIe siècle et le XIXe siècle. Thèse de Doctorat d’Histoire. Marseille, Université d’Aix-Marseille I.
  • Baumann, Oskar (1900): Afrikanische Skizze. Berlin: Dietrich Reimer Verlag.
  • Behrend, Fritz (1937): Geologie von Togo und Kamerun. In: Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft, Nr. 89.
  • Folikpo, Komdedzi Kofi (2012): Réflexions sur les Ressources architecturales endogènes: L’exemple des Murailles en pierre taillée sur le Mont Agu. (Article publié en Mai 2012 et téléchargeable sous le lien www.academia.edu )
  • Froehlich, Jean-Claude (1968): Les montagnards « paléonigritiques ». Paris: Éditions Berger-Levrault (ORSTOM-IRD).
  • Koert, Willi (1905): Über die Wasserverhältnisse im Süd-Togo. In: Mitteilung an die geologische Zentralstelle der deutschen Schutzgebiete. Band XVIII.
  • Koert, Willi (1906): Zur Landeskunde von Togo. In: Amtsblatt des Schutzgebietes Togo.
  • Koert, Willi (1910): Geologische Karte von Togo. Mit Begleitworten. In: Meyer, Hans (Herausgeber): Das deutsche Kolonialreich. Leizpig: Verlag des bibliographischen Institutes.
  • Kola, Edinam (2010): Enclavement et Marginalité du Pays Akebou dans l’Ouest de la Région des Plateaux au Togo. In: Revue de Géographie Tropivale et d’Environnement. n° 2, pages 26 – 39.
  • Martin, Jean-Yves (1970): Les Matakam du Cameroun: Essai sur la dynamique d’une société pré-industrielle. Paris: Mémoires ORSTOM, n° 41.